Nous avions déjà illustré au travers la création de jeux de rôles, comment utiliser le jeu, ses leviers et les fonctionnalités de Tactileo pour évaluer. Nous avions aussi démontré comment utiliser Tactileo pour enrichir le présentiel au travers d’activités « d’évaluations formatives » ludiques.  

Ici, l’approche est différente : un module façon jeu de l’oie. Avec dans l’esprit que l’on peut reculer et/ou repasser par les mêmes cases (les éléments Tactileo) : la bonne ou mauvaise réponse donnant finalement la direction. Jusque-là pas de soucis.

Toutefois dans cette configuration, le joueur est seul devant son écran. Or, ce jeu se joue à plusieurs en présence puisque c’est une course sur plateau avec un dé. Donc un jeu de pur hasard en réalité. De fait, les plus novices ont la même chance de gagner que les pratiquants. C’est d’ailleurs ce qui fait son attrait, son engouement. Pour répondre à ce cahier des charges en respectant le principe du jeu au plus près voici ce que nous avons fait avec Tactileo.

Concevez votre plateau de jeu

1 – En priorité il faut reconstituer l’expérience du jeu de plateau en s’appuyant sur un « parcours » Tactileo. Il suffit d’ajouter 16 modules dans un « palier » avec chacun un numéro sur sa vignette (celui de la case du plateau). Puis de les insérer dans un ordre donné pour que l’affichage utilisateur proposé par Tactileo offre la vision d’un jeu de plateau façon jeu de l’oie : 16 cases en escargot : un module représentant alors une case. Notre plateau façon jeu de l’oie est digitalisé.

 

2 – Maintenant comment s’y déplacer ? Souhaitant toujours coller à la réalité, comment le fait-on au jeu de l’oie ? Avec un dé tout simplement. On peut alors déposer 2 autres modules sur second palier du même parcours : un pour scanner un QR code et obtenir des dés digitaux ; un autre pour expliquer les règles du jeu. Si ce dernier est nécessaire pour apprendre à jouer, pour le second, préférez de vrais dés. L’expérience utilisateur est plus forte. Car c’est autour de ce plateau que les joueurs vont jouer.

3 -Reste à inventer les règles, sans oublier l’objectif : apprendre. Commencez par créer plusieurs cases : des modules faits uniquement de questions. Bien sûr, sur la thématique qui vous intéresse. Ajoutez d’autres modules de questions mais dont l’impact sur la règle du jeu sera différent. Optimiser le nombre des questions par type de module permet, comme au jeu de l’oie, de faire le parcours plusieurs fois avec des questions différentes à chaque passage. Enfin collez à la réalité du jeu, et créez plusieurs cases (modules) sans question, qui peuvent aussi servir de capsule d’information, mais avec un impact fonctionnel sur le déroulement de la course : avancez de deux cases, échangez votre place, doublez le score de votre dé au prochain lancé etc. Pour ne citer que ces exemples. Il vous suffit d’imaginer.

Jouez !

4 – Il ne reste plus qu’à jouer. Et comment joue-t-on ? Comme au jeu de l’oie. Les joueurs se mettent autour d’une table. Chacun sa tablette. Et une tablette au centre sur laquelle les participants déposeront leur pion au fur à mesure de leur évolution respective En effet on inscrira au parcours l’ensemble des joueurs et un joueur « plateau » qui lui ne jouera pas.. Notre fameux plateau digitalisé. À tour de rôle les joueurs lancent le dé. Ils avancent leur pion sur les différentes cases du plateau commun mais répondent aux questions « sur leur tablette ». Selon les réponses le message de feed-back indique sur quelle case du plateau le pion doit aller et y appliquer la consigne. Et ainsi de suite.

Nous avons décliné le principe sous plusieurs champs professionnels. Le concept du jeu de l’oie fonctionne parfaitement. À tel point que lors de notre premier essai (30 mn de jeu environ) c’est la personne la plus novice sur la thématique que nous avions utilisée qui a remporté la partie. CQFD !